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SSRQ FR I/2/8 156.0-1

Sammlung Schweizerischer Rechtsquellen, IX. Abteilung: Die Rechtsquellen des Kantons Freiburg, Erster Teil: Stadtrechte, Zweite Reihe: Das Recht der Stadt Freiburg, Band 8: Freiburger Hexenprozesse 15.–18. Jahrhundert, par Rita Binz-Wohlhauser et Lionel Dorthe

Citation : SSRQ FR I/2/8 156.0-1

Licence : CC BY-NC-SA

Pierre Ducli der Vater / le père, Pierre Ducli der Sohn / le fils, Antoinie Ducli, Jeanne Perret, Antoine Piccand, Anna Spielmann, Elisabeth Mayor-Savarioud – Instruction, interrogatoire et jugement

1651 juillet 4 – 1652 octobre 22.

Pierre Ducli, le père, résidant à Matran, est arrêté car il est accusé d’avoir mis le feu à sa propre maison ; incendie qui a dévasté d’autres maisons à Matran, ainsi que l’église. Peu après, il est également accusé de sorcellerie, interrogé et torturé à plusieurs reprises. Il dénonce son fils Pierre, âgé de 20 ans, qui est à son tour interrogé et torturé à plusieurs reprises, ainsi que sa fille Antoinie, qui réside à Farvagny, mais qui sera finalement libérée. Père et fils sont condamnés au bûcher. Alors que le père est préalablement torturé avec des tenailles chauffées à blanc, le fils bénéficie d’une mitigation : il est décapité avant d’être brûlé. En raison des gros dommages causés par l’incendie, de nombreuses demandes de recours, par des victimes, surviennent après leur mort.

Les Ducli ont dénoncé d’autres personnes durant leur procès, dont Agathe Wirz-Corboz et Mathia Palliard-Cosandey (voir SSRQ FR I/2/8 154.0-1), Louise Champmartin-Bosson (voir SSRQ FR I/2/8 148.0-1), la veuve Jeanne Perret de Neyruz, Antoine Piccand de Farvagny, Elisabeth Mayor-Savarioud de Cutterwil et Anna Spielmann de Neyruz (voir SSRQ FR I/2/8 156.22-1). Cette dernière est aussitôt libérée, alors que les autres sont interrogées et torturées. Finalement, Jeanne Perret est libérée et Antoine Piccand condamné à un bannissement dans sa maison. Elisabeth Mayor-Savarioud est en revanche, sous la torture, passée aux aveux. Elle est condamnée au bûcher, mais bénéficie d’une mitigation de peine : elle est étranglée avant d’être brûlée.

  • Date : 1651 juillet 4 – 1652 octobre 22
  • Support d’écriture : Papier
  • Langues : français, allemand

Texte édité