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SDS NE 1 156-1

Les sources du droit suisse, XXIe partie : Les sources du droit du canton de Neuchâtel, Tome 1 : Les sources directes, par Dominique Favarger et Maurice de Tribolet

Citation : SDS NE 1 156-1

Licence : CC BY-NC-SA

Articles particuliers accordés par le gouverneur à la bourgeoisie de Neuchâtel concernant la radiation du rôle des bourgeois, le droit de police et les émeutes populaires

1769 février 20. Neuchâtel

  • Cote : AEN 1CE-113, p. 117–118
  • Date : 1769 février 20
  • Support d’écriture : Papier
  • Dimensions l × h (cm) : 56.5 × 36.5
  • Langue : français
  • Édition

Références originales de l'édition papier Favarger 1982 :

AEN, Manuel du Conseil d'État, CXIII, p. 117–118.

Analyse : Borel, La Ferme des impôts, p. 154.

Note de l'édition Favarger 1982 : La date du 20 février 1769 est celle de l'enregistrement par le Conseil d'État. L'article concernant les émeutes populaires est de toute évidence une allusion à l'assassinat de l'avocat général Gaudot, le 25 avril 1768.

Texte édité


Article 1er

On déclare vouloir et entendre que le dispositif de la
sentence des 21Date : 21.01.1768, 22Date : 22.01.1768 et 23 janvier 1768Date : 23.01.1768 rendue par Leurs
Excellences de Berne
Organisation :
en ce qu’il peut servir de règle pour
l’avenir et spécialement en ce qui concerne les destitutions
ou radiations de bourgeois de NeufchâtelLieu : soit très
exactement observé.


Article 2

On ne conteste point à la ville de NeufchâtelOrganisation : sa police
parce qu’elle lui apartient suivant ses constitutions,
mais si elle ne l’exerce pas comme il faut, surtout
lors que de la part du GouvernementOrganisation : , on l’avertit d’y
veiller en lui mettant devant les yeux les objets.
C’est au GouvernementOrganisation : à y supléer par son inspection
supérieure. Ce qui peut fort bien se faire sans que
par là ce droit soit aboli.


Article 3

En cas d’émeute populaire, de sédition ouverte ou
[p. 118]Saut de pageautres pareils, qui ne peuvent être dissipées ou arrêtées
par les moiens que le MagistratOrganisation : met en usage même
autant que son pouvoir le lui permet. C’est alors au
GouvernementOrganisation : , non seulement à le seconder en ses
efforts, mais encore à faire venir dans la ville même
des Milices de l’État pour rétablir l’ordre et la seureté,
contenir et réprimer les mutins. Et si quelqu’un d'eux
vient à être saisi, il sera tenu sous garde et remis au
juge qui procedera contre lui suivant la loy.
[...]Non-pertinence éditoriale1

Annotations

    1. Note de l'édition Favarger 1982 : Suit une clause d’acceptation desdits articles par la bourgeoisie de Neuchâtel.