Elisabeth Morand-Favre, de Noréaz, a déjà fait l’objet d’un procès en 1648 (voir SSRQ FR I/2/8 129.0-1). En 1661, elle est à nouveau suspectée de sorcellerie et de vol, mais est libérée. En 1668, aux côtés de sa fille Clauda Cossonay-Morand, elle est interrogée et torturée à plusieurs reprises, pour les mêmes motifs. Toutes deux sont libérées et doivent jurer un ourféhdé. En 1677, Elisabeth fait encore une fois l’objet d’un procès pour sorcellerie, mais n’avoue rien. Les communiers de Noréaz insistent pour qu’elle ne puisse revenir en ce lieu. Elle est condamnée au bannissement à perpétuité et doit payer les frais de son procès. Clauda est reprise quelques mois plus tard et à nouveau interrogée en septembre 1678. Elle est libérée, mais doit jurer un ourféhdé. En 1683 et 1684, Clauda sera encore une fois emprisonnée et interrogée pour motif de sorcellerie, aux côtés de Maria Duchêne-Ribotel (voir SSRQ FR I/2/8 204.0-1).