Raths urthelTerme :
Es gesinnendt meine gnädige herrenÀ l’original : hh
undt oberen des ihnneren rathsTerme : befelchlichen an die hoch- undt wohlgeehrten herrenÀ l’original : hh
des statt grichts den einligenden Jaques
BouquetPersonne : zu volg urthelTerme : des 28ten huiusChangement de langue : latinDate : 28.08.1731
zu examinieren, ad referendum. ActumChangement de langue : latin
den 31ten augustiChangement de langue : latin 1731Date : 31.08.1731.
Rathschryber zu
FreyburgLieu : .
[fol. 523r]Saut de page JacquemarsLieu : ce 1er septembreÀ l’original : 7bre 1731Date : 01.09.1731
JugeDans la marge, Monsieur le grand sautierTerme : OdetPersonne :
Du Conseil, mon très honoréÀ l’original : honré seigneurÀ l’original : seigr ancien
bourguemaitreTerme : GottrauwPersonne :
Des LX, MonsieurÀ l’original : Monsr l’ancien secretaire AmmanPersonne :
Des bourgeois,
MonsieurÀ l’original : Monsr AmmanPersonne : 1 ancien kilchmeyer,
MonsieurÀ l’original : Mr l’ancien secretaire
LentzburgerPersonne :
GritzPersonne : , BapstPersonne : , officiers
A teneur de la cy devant tenorisée sentence
souveraine du 31e d’aoustDate : 31.08.1731, le detenu Jaque
BouquetPersonne : fut derechef examiné et très serieusement exhorté à rendre la gloire à Dieu et
la verité à son souverain et de ne rien cacher,
ayant eu assez de tems par la longueur des
prisons d’entrer en luy même, et par ce moyen
il pourra esperer des gracesTerme : de Leurs ExcellencesÀ l’original : Exces.
InterrogéÀ l’original : I combien de tems il y a, qui n’a êté chez
les CatillionsPersonne : . RéponduÀ l’original : R il y a environ 10 ansPériode : 10 années qu’il
n’a pas hanté dite maison, soit depuis la
prefecture de MonsieurÀ l’original : Mr le ballif d’AltPersonne : , n’y avoir
jamais mis le pied, et quelque fois, quand
il alloit d’un costé d’autre, il estoit d’obligation de passer à costé dedite maison, même
quand il falloit passer la SarineLieu : , toutefois
sans y entrer.
InterrogéÀ l’original : I ce qu’il faisoit quand il alloit
endite maison. RéponduÀ l’original : R qu’elles luy presentoyent
la soupe, et qu’ils y bevoyent et mangeoyent
par ensemble, et s’il estoit tard il y couchoit.
InterrogéÀ l’original : I comme il fit connoissance avec elle.
[fol. 523v]Saut de page RéponduÀ l’original : R une fois qu’il bevoit au
MoreLieu : à
GruyèresLieu :
y trouva
CatillionPersonne : , qui luy demanda
emprunter de l’argent, êtant un peu
timbréTerme :
soit yvre, luy preta
2 blancsUnité monétaire : 2 écus blancs , et de là
s’en alla coucher auprès du lieutenant
dudit
GruyèresLieu : , et en dormant 2 à 3 piecettes
luy tomberent hors de sa poche,
lesquellesCorrection à la hauteur de la
ligne, remplace : qa il
ramassa lorsqu’il fut eveillé, regardant d’un
costé à autre où son argent êtoit devenu,
et que
2 annéesPériode : 2 années après, ayant rencontré
CatillionPersonne : en allant à
VauruzLieu : , elle luy fit
ses escuses d’avoir tardé si longtems à luy
rendre les
2 blancsUnité monétaire : 2 écus blancs qu’il luy avoit pretté,
avec promesse de les luy rendre aux premiers
jours, et qu’il devoit passer chez elle, qui les
luy donneroit, et que depuis qu’il les luy
avoit pretté, il ne l’avoit vüe jusqu’alors,
et mêmement ayant toujours êté dans
la croyance que cet argent luy avoit
êté
voléTerme : , jusqu’audit rencontre de
CatillionPersonne :
qui luy dit de luy devoir cet argent et de
l’avoir receu de luy.
InterrogéÀ l’original : I s’il n’avoit pas
fait de faux argent dans la maison
dedite CatillionPersonne : . RéponduÀ l’original : R n’avoir jamais fait
de l’argent endite maison, ni aillieurs
nulle part, et reitéré par plusieurs fois.
InterrogéÀ l’original : I s’il n’avoit pas fait des critzerTerme : chez elle.
RéponduÀ l’original : R n’y avoir jamais fait critzerTerme : , ni de sa
vie avoir fait aucune fausse monnoye en
quelle espèce que ce put estre, qu’on luy
faisoit grand tort sur cela.
InterrogéÀ l’original : I comme
l’affaire s’estoit passé chez la Curiardaz Personne :
[fol. 524r]Saut de page de TreyvauxLieu : , touchant la faulx qui a êté
egarée. RéponduÀ l’original : R qu’un jour de SaintÀ l’original : St PierrePersonne : Date : 29. juin, s’y êtant
trouvé, et que Hans ParisPersonne : de PonnevilleLieu : achepta
une faulx d’un magninTerme : nommé Joseph DelagisPersonne : ,
qui avoit des mustaches, laquelle il mis sur
le fournaux, et s’etant ensuitte mis à boire
par ensemble, ledit ParisPersonne : , quelque tems après,
demanda où estoit devenüe sa faulx, en criant
qu’il vouloit le sçavoir, et un moment après,
il trouva sa faulx sur le banc dernier luy,
sans sçavoir qui la ly avoit mise.
InterrogéÀ l’original : I s’il
n’avoit pas dit audit
ParisPersonne : :
« Paye un pot de
vin, je te feray retrouver ta faulx. » RéponduÀ l’original : R
qu’il ne s’en souvenoit pas, qu’il pourroit
êtreAjout au-dessus de la
ligneb
car il estoit un peu
timbréTerme : .
InterrogéÀ l’original : I s’il n’avoit
pas êté au cabaret de VuadensLieu : pour y boire
à credit. RéponduÀ l’original : R qu’ouy.
InterrogéÀ l’original : I s’il n’avoit pas voullu
payer son
ecotTerme : avec
un ecus blancUnité monétaire : 1 écu/couronne faux.
RéponduÀ l’original : R
aussiAjout dans la marge de
gauchec qu’ouy, avoir dit au cabartier :
« J’ay un ecus
blancUnité monétaire : 1 écu blanc icy, que je crois estre faux. » InterrogéÀ l’original : I si le
cabartier s’est voullu contenter de cela. RéponduÀ l’original : R
que s’il estoit faux ne le vouloit pas.
InterrogéÀ l’original : I s’il
n’estoit pas allé auprès d’une barrière, où
il doit avoir fouillé dans sa poche et
qu’il avoit trouvé d’argent pour payer son
ecotTerme : . RéponduÀ l’original : R cela n’estre entièrement pas, et dit
en outre qu’il avoit eu le predit ecus blancUnité monétaire : 1 écu blanc
d’une vefve, fille de Petter TerraullazPersonne : de La
RocheLieu : , à La RentzeraLieu : , qui le luy avoit
donné pour voir s’il estoit bon ou faux,
lequel il a gardé pendant l’espace de demy
anPériode : 6 mois et l’avoir rendu, et qu’il n’a jamais
[fol. 524v]Saut de page eû aucune autre fausse pièce que celle
là.
Ainsi finit presente examination
et fut ordonné de reconduire le predit
detenu dans sa première detention,
lequel y est retourné en haussant les
epaules avec les larmes aux yeux.
HabercornPersonne : secretaire
civil Seing/signe notarial.
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